Toit en ardoises : les différents types de poses

Une installation bien faite des ardoises permet d'assurer à votre toiture une longue durée de vie.

Installer un toit en ardoises

L'installation d'une toiture en ardoise est une tâche délicate. Elle est plus difficile à exécuter que la pose d'un toit en bardeaux bitumés. Le recours à un expert, ainsi que la disponibilité des outils spécifiques sont primordiaux. En effet, des capacités prouvées sur le travail du matériau et la charpenterie sont prépondérantes. Selon la configuration de votre toiture, les travaux peuvent durer de trois mois à une année.

La qualification de l'artisan chargé d'exécuter les travaux est très importante. Pour éviter toute catastrophe, l'artisan doit être un couvreur ardoisier capable de travailler sur la charpente et le zinc. Par ailleurs, les ardoises disposent d'une épaisseur assez consistante. Ainsi, la charpente doit être en mesure de résister à leur poids.

Quels types de pose pour un toit en ardoise ?

De nombreux types de pose sont disponibles, dont deux sont couramment utilisés.

  • La pose au crochet qui est une technique moderne. Elle est facile et plus rapide à mettre en oeuvre. Les ardoises sont soutenues par des crochets qui sont fixés sur les supports existants. Les crochets sont faits en cuivre, en acier galvanisé ou en inox avec des tailles variées. Les versions à pointes se fixent sur le voligeage et les crochets agrafes sur les linteaux.
  • La pose clouée qui est la technique traditionnelle. Elle consiste à percer les ardoises et les fixer sur le voligeage à l'aide de clous. Différents types sont utilisés : en fer, en cuivre ou en acier inoxydable. Disposant d'une tête large, les clous ne sont plus visibles après la finition des travaux. La fixation des ardoises peut se faire avec un seul clou (clou de tête) ou avec deux.

Généralement, ces deux modes sont employés sur une même toiture.

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